Voici la nouvelle Buell. Le haut carenage ressemble carrement la ma 916 !
Les Buell de série (pour la route) étaient jusqu’à présent motorisées
par les twins culbutés Harley-Davidson sérieusement préparés.
Développant à peine 100 chevaux, ils peinaient face aux motorisations
des Ducati et autres Aprilia. L’américain s’est justement tourné vers
le motoriste
Rotax, qui a conçu le moteur des Aprilia RSV, pour faire
réaliser ce nouveau twin. Résultat : un bicylindre en V à 72° de 1125
cm3 à refroidissement liquide et développant
146 ch à 9800 tr/mn (100 à
6600 pour l’XB12R) et un couple maxi de
11,3 mkg à 8000 (11,1 à 6000).
La boite gagne une sixième vitesse.
Pour le reste, nous retrouvons les recettes habituelles
des Buell : une moto légère, compacte, avec des masses centrées au
maximum. Par exemple, le moteur à été optimisé pour limiter les
vibrations, pas pour le confort du pilote, mais pour réduire la taille
des fixations moteur (donc le poids). Le pot passe toujours en dessous
du moteur. Le nouveau cadre sert toujours de réservoir d’essence, mais
il contient 21 litres (contre 14 sur la XB12R). Les radiateurs sont
fixés sur le côté, sous les énormes écopes, afin de pouvoir avancer le
moteur au maximum et donc recentrer les masses. Le bras oscillant a été
allongé pour limiter les risque de cabrage. Il n’accueille plus
l’huile, qui est stockée dans un petit réservoir sous le moteur. Le
freinage avant fait appel à un seul disque périmétrique pincé par un
étrier de 8 pistons (6 pour la XB12R). La courroie à été conservée, car
quatre fois plus légère qu’une chaîne équivalente. Résultat : une moto
de 170 kg (à vide), soit 9 de moins que l’XB12R. La moto reste hyper
compacte avec un empattement de 1384 mm.
Buell abandonne au passage le compteur de mobylette
pour un élément très complet cumulant, sous le compte-tours analogique,
un compteur de vitesse digital, un chronomètre, la température (moteur
et ambiante), deux partiels, la consommation instantanée et un
indicateur de passage en réserve.