Desmo Velo'

Velocette équipée d'un kit BMG passant la culbuterie en mode "desmodromique"

Mélange d'horlogerie et de soudure brute...waooouh !

Truc de ouf' hein?

J'admire ton fairplay Trident

D'autres vues sur le truc en question

Pourquoi mon fair play ?!

Trident65 a écrit:

Pourquoi mon fair play ?!

ben une technologie clairement assimilée aux motos de Bologne sur une marque emblématique du savoir faire british, je trouve ça cocasse...

Moi je trouve ça génial

desmodarkus a écrit:

Trident65 a écrit:

Pourquoi mon fair play ?!

ben une technologie clairement assimilée aux motos de Bologne sur une marque emblématique du savoir faire british, je trouve ça cocasse...

piqué à d'autres avant

Tiens j'ai une question ! ça vient d’où le système Desmodromique ? qui la inventé quoi ?

Trident65 a écrit:

Tiens j'ai une question ! ça vient d’où le système Desmodromique ? qui la inventé quoi ?

Invention française il me semble, reprise par Mercedes sur ses W16 de GP, les flèches d'argent je crois.....

Ok ! merci pour l'info

Trident65 a écrit:

Ok ! merci pour l'info

Extrait de Wikipédia, c'est donc bien français comme invention :

Dans la réalisation d'un moteur automobile, les phases d'admission et d'échappement étaient les phases les plus complexes à traiter pour les ingénieurs. Diverses solutions ont été mises au point : soupapes à tiroir, soupapes automatiques à disques obturateurs, etc. Ces systèmes présentaient tous le désavantage de ne pouvoir atteindre des régimes élevés. De ce fait ils furent rapidement abandonnés et ne sont plus aujourd'hui utilisés que sur des moteurs très lents (marine ou pompes mécaniques à essence) ou sur certains moteurs à deux temps (clapet)2.
Dans un moteur classique, utilisant les systèmes à ressorts et culbuteur, chaque soupape doit s'ouvrir et se fermer environ 25 fois et 50 fois par seconde (3000-6000 tours par minute); si le temps laissé pour que le ressort passe de sa phase de compression à sa phase d'étirement n'est plus suffisant c'est le sur-régime, avec une probable casse moteur.
La commande desmodromique fut alors trouvée par les ingénieurs, permettant notamment d'atteindre des régimes supérieurs à 10 000 tr/min. L'invention fut brevetée, le 1er avril 1893, par le parisien Claude Bonjour3. La première tentative de commande desmodromique date de 1910. Elle fut installée sur le moteur d'une Arnott, un modèle anglais et utilisait le principe de la came à rainure4.
Dès 1912, Peugeot s'intéressa au système et opta pour une came tournant dans un cadre.
En 1914, Delage entreprit également la fabrication d'un moteur où levée et fermeture étaient assurées par une double came.
En 1916, Isotta Fraschini s'engagea dans cette voie et développa des moteurs desmodromiques « mixtes » (le ressort existait toujours mais son mouvement était contraint par un asservissement mécanique). Ces moteurs étaient essentiellement destinés à l'aéronautique naissante5.
La mise en place du système desmodromique, très complexe, mit un terme à son utilisation dans les années 1930. Il fallut attendre 1954 pour le voir réapparaître. La première firme à se lancer à nouveau dans l'aventure fut Mercedes-Benz qui équipa ses Formule 1 et son modèle 300 SLR de deux systèmes desmodromiques. Tous deux faisaient appel à une double came, mais l'un utilisait un basculeur à levier, l'autre un basculeur à pincette. Cette technique a été utilisée également par la firme OSCA appartenant aux frères Maserati sur la barquette 2000 Desmodrimico présentée en 1960.

mais de nos jours, pourquoi personne n utilise le desmo à part Ducat?
Est ce qu il est devenu obsolète à cause des nouvelles matières (soupapes plus legeres plus solides, meilleurs ressorts) qui permettent des régimes plus élevés,
Ou alors Ducat a tous les brevets et les autres l ont dans le fion... ?

desmodarkus a écrit:

Trident65 a écrit:

Ok ! merci pour l'info

Extrait de mon incommensurable culture tel un puits sans fond, c'est donc bien français comme invention :

Dans la réalisation d'un moteur automobile, les phases d'admission et d'échappement étaient les phases les plus complexes à traiter pour les ingénieurs. Diverses solutions ont été mises au point : soupapes à tiroir, soupapes automatiques à disques obturateurs, etc. Ces systèmes présentaient tous le désavantage de ne pouvoir atteindre des régimes élevés. De ce fait ils furent rapidement abandonnés et ne sont plus aujourd'hui utilisés que sur des moteurs très lents (marine ou pompes mécaniques à essence) ou sur certains moteurs à deux temps (clapet)2.
Dans un moteur classique, utilisant les systèmes à ressorts et culbuteur, chaque soupape doit s'ouvrir et se fermer environ 25 fois et 50 fois par seconde (3000-6000 tours par minute); si le temps laissé pour que le ressort passe de sa phase de compression à sa phase d'étirement n'est plus suffisant c'est le sur-régime, avec une probable casse moteur.
La commande desmodromique fut alors trouvée par les ingénieurs, permettant notamment d'atteindre des régimes supérieurs à 10 000 tr/min. L'invention fut brevetée, le 1er avril 1893, par le parisien Claude Bonjour3. La première tentative de commande desmodromique date de 1910. Elle fut installée sur le moteur d'une Arnott, un modèle anglais et utilisait le principe de la came à rainure4.
Dès 1912, Peugeot s'intéressa au système et opta pour une came tournant dans un cadre.
En 1914, Delage entreprit également la fabrication d'un moteur où levée et fermeture étaient assurées par une double came.
En 1916, Isotta Fraschini s'engagea dans cette voie et développa des moteurs desmodromiques « mixtes » (le ressort existait toujours mais son mouvement était contraint par un asservissement mécanique). Ces moteurs étaient essentiellement destinés à l'aéronautique naissante5.
La mise en place du système desmodromique, très complexe, mit un terme à son utilisation dans les années 1930. Il fallut attendre 1954 pour le voir réapparaître. La première firme à se lancer à nouveau dans l'aventure fut Mercedes-Benz qui équipa ses Formule 1 et son modèle 300 SLR de deux systèmes desmodromiques. Tous deux faisaient appel à une double came, mais l'un utilisait un basculeur à levier, l'autre un basculeur à pincette. Cette technique a été utilisée également par la firme OSCA appartenant aux frères Maserati sur la barquette 2000 Desmodrimico présentée en 1960.

Je dormirai moins con! Mais là même question me tarode, pourquoi chez Ducat et pas les autres?

MV Racer80 a écrit:

Je dormirai moins con! Mais là même question me tarode, pourquoi chez Ducat et pas les autres?

L’exception italienne !?! C'est leur marque de fabrique, ça fait 40 ans qu'ils fabriquent du cristal y a pas de raison que ça cesse.

D@nte34 a écrit:

MV Racer80 a écrit:

Je dormirai moins con! Mais là même question me tarode, pourquoi chez Ducat et pas les autres?

L’exception italienne !?! C'est leur marque de fabrique, ça fait 40 ans qu'ils fabriquent du cristal y a pas de raison que ça cesse.

Voilà , c'est comme Porsche et le Flat à l'arrière, BMW et Guzzi avec le Vtwin face à la route, c'est une marque de fabrique.
C'est une façon de se différencier techniquement, même si aujourd'hui, ça n'a plus d'intérêt flagrant.....
Je ne crois pas dire de conneries en disant qu'a l'origine, le desmo avait bien une raison technique liée aux faiblesses chroniques des aciers de ressort de soupapes....
Ensuite, je pense qu'ils ont tellement développé autour de cette distri qu'ils ont eu du mal à "défaire" Ducati du lien avec le desmo....
Cependant, j'aurais tendance à dire qu'avec la nouvelle Panigale, qui a certes encore le desmo, Ducati entame une sorte de cycle au cours duquel elle va rompre avec la plupart des "codes" historiques.....embrayage à sec, cadre treillis, courroies......la prochaine étape étant le desmo je pense......Pourquoi pas les soupapes pneumatiques sur la prochaine SBK?

Merci! Tu penses que ça avoir avec le rachat VW?