LA MAGNIFIQUE BSA A65 CAFE RACER DE RAYMOND

BSA A65 Café Racer
La bécane à Raymond
Entrevue lors de notre passage à l’atelier Machines et Moteurs, cette rare préparation sur base BSA roule enfin. Le projet initial date de 1998, mais ça valait la peine d’attendre !
La bécane à Raymond
La BSA A65 Café Racer de Raymond.
Photo Fabrice Berry
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Raymond n’était pourtant pas le motard à être tombé dedans quand il était petit. De sa période culottes courtes, il se rappelle des anglaises, mais ne passe son permis moto qu’en 1996. Il s’achète alors une Triumph datant d’après la fermeture de l’usine Meriden, une 900 Thunderbird. Mais, le jour où il va à une concentre Harley et qu’on lui dit d’aller se garer dans le parking réservé aux japonaises (près des poubelles), le voilà vexé, le Raymond ! Il se dit alors qu’il aura un jour une véritable anglaise. Bientôt, une longue liaison d’amour-haine l’enchaîne à une Bonneville T 120 de 1965. Deux réfections moteur complètes, un tour de France avec la tente de camping, des casses de câbles d’embrayage toutes les semaines, les premiers tours de roues sur piste, Raymond prend un certain goût à la vitesse, mais pas la Triumph « Je tapais tellement dans le frein double-came qu’il devenait orange, » dit-il, pas rancunier d’ailleurs car il porte aujourd’hui un perfecto de la même couleur. Après s’être frotté avec « la bande à Romu » de Machines et Moteurs lors de sorties à Montlhéry et ailleurs, une idée commence à germer dans son esprit de plus en plus obnubilé par la chose. « J’veux une machine pour leur faire les freins. » Il tombe alors un jour sur une petite annonce qui allait faire l’occasion pour le larron : une BSA A 65 Thunderbolt en pièces pour 1 200 €. Tout fier, il ramène le tas de pièces à l’atelier de Laurent Romuald, qui lui fait remarquer que le cadre avait été scié et que les carters étaient dépareillés « Bref, concluait Raymond, j’avais acheté une carte grise pour 1 200 € ! » Pas démonté pour autant, le projet se met en marche : achat d’un nouveau cadre chez Corbeau puis, des catalogues de pièces spéciales épais comme des bottins sous le bras, Raymond s’est mis à faire ses emplettes… Un kit SRM 750 cm3, deux Mikunis, des bielles Carillo forgées, un arbre à came racing, rien n’est trop cher pour la BSA, pas même la magnéto Hunt qui lui fait dire « faut pas que je tombe à gauche, ça fera cher de la chute », oui, plus de 1000 € la chute, quoi…

Retrouvez la suite dans Moto Revue Classic n°33 actuellement en kiosque.

elle est sympa le meule de raymond...